Histoire d’une robe de communiante, sixième et dernier chapitre !

Si vous avez loupé les divers chapitres de cette longue aventure, je vous invite à revenir en arrière sur mon blog pour tous les lire. Sélectionnez la catégorie « Robe de cérémonie » et vous accéderez aux cinq articles précédents. Ainsi vous verrez comment on passe de la page entièrement blanche à cette (jolie) robe, tout aussi blanche, en quelques heures de travail (disons une bonne trentaine réparties sur plusieurs semaines).

Pour les autres, celles qui ont tout suivi, nous  y sommes ! C’est donc aujourd’hui que vous allez enfin pouvoir découvrir  les photos de LA robe de communiante. Depuis le temps que je vous en parle, vous deviez finir par penser qu’elles n’arriveraient jamais, ces photos… Et dans un sens, ça a bien failli être le cas…

Jour de fête

Le DDay, c’était ce weekend. Je dois avouer sans fausse modestie que j’ai été complimentée par toute l’assemblée. Il paraît que ma filleule était la plus belle du cortège. Je valide à fond. Bon, OK, je ne suis peut-être pas objective, ses parents et grands-parents non plus mais Dieu qu’elle était mignonne ! Il faut dire qu’elle est déjà tout à fait ravissante au naturel. Alors là, avec ses longs cheveux bruns… Sa couronne de fleurs fraîches assorties à la robe… La ceinture en mousseline de soie assortie aux ballerines… Et ma (enfin, sa!) robe… Elle était tout simplement… à tomber !

Donc, aujourd’hui, pas de blabla ! Des photos, des photos, des photos.

Photos loupées…

C’est du moins ce que j’avais prévu. Malheureusement, je n’en aurai aucune de la cérémonie à vous montrer. D’abord, parce qu’il était interdit de faire des photos dans l’église… Ensuite, parce qu’il y avait une cohue terrible à la sortie de la communion et que j’ai eu un mal fou à rejoindre mon groupe… Enfin parce qu’il y avait beaucoup de soleil et que nous avions tous les yeux plissés… Alors les photos, vous pensez !

Quand j’ai retrouvé ma filleule au moment du cocktail, la tenue était déjà, comment dire, passablement altérée : la couronne de fleurs avait disparu, la ceinture ne tenait plus en place… Disons que la robe avait vécu et que la petite fille préférait jouer avec ses amies plutôt que poser pour la postérité. Ce qui est quand même bon signe quand on a tout juste 10 ans !

Photos de secours…

Heureusement, j’avais anticipé le coup et pris ces photos quelques jours avant, lors du deuxième et dernier essayage. Même si l’ourlet n’était pas encore fait et s’il manque les accessoires, cela vous donnera quand même une idée du résultat :

Et aussi au moment de « livrer » la robe sur cintre et sous housse :

Avant de vous laisser, je m’aperçois que je ne vous ai même pas raconté ce qui s’était passé entre l’avant-dernier et le dernier essayage. C’est sans doute le moins intéressant techniquement, juste de la couture plaisir, sans challenge puisque tout était déjà réglé. Mais de la couture quand même. Et quelques légères difficulté, sinon ce ne serait pas drôle !

Les dernières étapes de la réalisation

  • Réaliser le corsage dans le tissu définitif (archi-basique),
  • Poser le petit volant froncé sur l’encolure (trois fois rien),
  • Recouvrir quatre boutons ronds avec le tissu du corsage (un jeu d’enfant pour lequel il faut un peu de force, j’ai dû faire intervenir mon mari !),
  • Coudre quatre brides de tailles égales et les placer à intervalles rigoureusement identiques (la prise de tête absolue !!). On dirait pas, hein, que ces quatre brides et ces quatre boutons sont ce qui m’a coûté le plus d’effort (c’est pourtant le cas !),
  • Raccorder le corsage à la jupe déjà cousue (une formalité),
  • Fermer la doublure du corsage à la main et à petits points invisibles (une détente),
  • Ourler la ceinture en mousseline de soie avec un pied ourleur qui n’ourle (« n’ourle », vraiment?, ça sonne pas joli joli mais grammaticalement, c’est irréprochable !), donc je reprends, qui n’ourle rien du tout. Sans doute à cause de la finesse du tissu… Il faudra que j’éclaircisse cette affaire quand j’aurai du temps.

Difficiles ourlets

Je dois vous dire encore qu’après le dernier essayage, comme tout était archi OK, je pensais que ce serait un jeu d’enfant de faire les ourlets. Eh bien, pas du tout. J’avais oublié comme il est compliqué de réaliser un ourlet bien droit sur une longueur de tissu aussi importante. Surtout quand il y a deux épaisseurs qui se chevauchent. Et que l’une d’elles doit être légèrement plus longue que l’autre… C’est là peut-être que j’ai le moins assuré mais personne n’y a rien vu (ou rien osé me dire…).

 

 

5 commentaires on Une jolie robe de communion

  1. Le modèle est très joli, et la réalisation parfaite.
    Heureusement que tu les avais faites avant, les photos, ç’aurait été vraiment dommage de ne pas garder un souvenir de cette superbe robe.
    C’est marrant, ça a été un ^peu pareil pour la robe de mariée que j’ai faite : le jour du mariage, je ne suis pas arrivée à avoir une seule vraie photo posée des mariés. Juste des photos prises à la sauvette, avec des gens qui cachent une partie de la robe. Pas très contente. Et pas non plus de photo officielle prise par un photographe. L’ami qui devait tenir ce rôle n’a pas joué le jeu.

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