Le dernier ouvrage d’Astrid Le Provost, la star des livres de couture !

Je vous l’avais promis, le voici ! Le premier article de ma rubrique “Livre”…

J’aurais pu inaugurer cette série par “Le grand livre de la couture pour enfants” qui vient juste de paraître aux éditions Mango. Mon livre ! Co-écrit avec Sylvie Blondeau. A tout Seigneur, tout honneur…

Mais j’aurai suffisamment d’occasions pour vous en parler au cours des prochaines semaines. Et point trop n’en faut… J’ai donc plutôt décidé de vous présenter le dernier ouvrage d’Astrid Le Provost, la papesse, que dis-je, le “Marc Lévy” des livres de couture !!! C’est ainsi que je l’ai appelée un jour et je me souviens que ça l’avait bien fait rire.

Citronille

Lorsque j’ai commencé à coudre en 2005, les premiers patrons sur lesquels j’ai eu à travailler étaient ceux de la marque “Citronille”. Ils m’avaient alors été chaleureusement recommandés par Gaëlle (qui, après m’avoir vendu sa maison, m’avait prédit que j’allais me mettre à coudre ! Mais ceci est une autre histoire que je vous raconterai peut-être un jour…).

Quoi qu’il en soit, après plusieurs années de formation, lorsque j’ai décidé de me lancer à mon tour dans l’enseignement, je me suis spontanément tournée vers Astrid Le Provost, la créatrice de Citronille. Je voulais proposer ses patrons à mes futures élèves. Dire que j’avais le cœur battant en composant son numéro serait un peu exagéré. Néanmoins, je dois avouer que je m’étais préparée à tomber sur une personne un peu distante et pas forcément sympathique. Une star, quoi… Mais ce fut tout le contraire (bien qu’elle soit une star, vraiment, connue jusqu’au Japon !). Astrid m’a reçue quelques jours plus tard, très gentiment, dans le petit bureau de Versailles où elle travaillait alors avec sa sœur, Tiphaine, tout aussi charmante qu’elle. Une affaire de famille. La simplicité des grands…

Depuis, huit années ont passé et je demeure l’une des plus fidèles utilisatrices des patrons Citronille. Que je recommande désormais chaleureusement à mes élèves, comme Gaëlle l’avait fait en son temps avec moi… Vous me suivez ?

Les Intemporels

Non contente de posséder la quasi-totalité des patrons-pochette Citronille (plusieurs centaines !), j’ai également investi dans l’intégrale des livres d’Astrid Le Provost qui est, au final, une seule et même personne, vous l’aurez compris. Les huit livres déjà parus sont tous édités chez Flammarion et tous superbes. Mes clientes les adorent et les achètent volontiers. Ce sont des valeurs sûres. Les mises en scène et les photos sont sublimes. Les matières et les modèles, classiques, élégants et… intemporels !

Bien sûr, comme personne ne fait l’unanimité, il y aura toujours quelqu’un pour critiquer sur les réseaux sociaux, trop grand, trop petit, trop court, mal coupé, etc. Cela m’énnnnneeeeeerve, vous ne pouvez pas savoir à quel point ! Moi qui pratique ces patrons depuis maintenant de nombreuses années, je peux vous dire qu’ils sont parmi les mieux conçus du marché actuel. Faciles à décrypter, même pour une néophyte. Bien expliqués, avec du texte et des petits croquis. Et puis, force est de constater que leur prix reste très raisonnable eu égard à ceux pratiqués par la concurrence…

Pour les demoiselles

Que dire de ce nouvel opus paru début octobre ? Eh bien, qu’il est vraiment très joli. Comme tous ceux parus avant lui et ceux qui, je l’espère, lui succéderont encore. 144 pages de pur bonheur. Une trentaine de modèles pour confectionner la garde-robe des demoiselles de 10 à 16 ans.

Sur le moment, il faut reconnaître que j’ai été sceptique concernant l’âge des jeunes filles auxquels sont destinés ces patrons. Mais après avoir lu le mot de l’auteur en début d’ouvrage, j’ai compris qu’en effet, même si les demoiselles aiment suivre la mode, il n’est pas insensé d’espérer (et de croire!) qu’elles mixeront le prêt à porter de leurs marques favorites avec quelques belles pièces intemporelles cousues par une main de fée…

Comme cette jolie tunique hippie tout à fait dans l’air du temps :

Ou cette tunique à empiècement volanté, ma préférée :

Ou encore ce sac polochon vraiment indémodable :

Les plus et les (petits) moins

En début de livre, il y a toujours la petite leçon de couture, bien pratique pour les débutantes ou pour celles qui ne cousent pas souvent, histoire de se rafraîchir la mémoire. Et à la fin, quelques bonnes adresses à retenir. Je passerai sur les planches de patrons qui, malgré tous les efforts apportés et les codes couleurs, restent difficiles à lire. Mais réunir 30 patrons sur 4 planches, forcément ça complique la lisibilité… Un peu de patience, chères cousettes… Voilà une qualité indispensable pour pratiquer la couture. Et de bonnes lunettes – ou de bons yeux – ne vous seront pas superflus 🙂

Bref, cet intemporel-là, à l’image de ses aînés, fera assurément le bonheur des jeunes filles et de leurs mamans. Un bel ouvrage à offrir ou à s’offrir. Et même si vous ne cousez pas, rien ne vous interdit d’aller le consulter en librairie. Voire de l’acheter, juste pour décorer élégamment la table basse de votre salon… Je dis ça, je dis rien…